La cour de la ferme est fermée en son côté Nord-Est par une Chapelle romane du XIIIe siècle, dédiée à Saint-Pierre.


Elle est ponctuée d’un clocheton carré sous toiture pyramidale. La façade-pignon porte la date de 1717 sur la clé saillante du portail en plein cintre. L’édifice est de plan mono-nef. Son chœur à chevet plat et une partie du mur sud appartiennent encore au XIIIe siècle. A l’intérieur, la chapelle conserve de beaux autels classiques en bois, de remarquables fonts baptismaux en calcaire du XIIe siècle et des pierres tombales.

Des sondages archéologiques ont permis de relever la terminaison orientale de la nef romane. La chapelle a fait l’objet d’une importante campagne de restauration entreprise de 1989 à 1995 par l’ASBL Qualité-Village-Wallonie, la Fondation Roi Baudouin et la Région wallonne.

A l'entrée de la Chapelle, sur le côté gauche est disposée une croix énigmatique. En voici l'histoire et la signification.



(Source: Les Sources d'Olaf, http://lessourcesdolaf.wordpress.com/2013/07/05/goesnes-la-croix-indechiffrable/)

"La croix indéchiffrable

Dans ce paisible village de la province de Namur (Belgique), près de son église Saint-Pierre on peut voir une croix dans laquelle certains auteurs ont vu pleins de mystères. Le texte à déchiffrer demande pas mal d’efforts et de recherches mais de là, à interpréter, des choses qui ne sont pas . . .

Cette croix funéraire de 1698 se trouvait dans le cimetière; Certes il n’y avait personne d’enterré en-dessous mais comme elle était joliment faite elle fut ramenée près de la ferme du château. En fait, elle fût commandée par le seigneur du lieu et façonnée durant son vivant, sur ces indications pour lui servir de pierre tombale à son décès. Malheureusement lors du décès du seigneur WATHELLET il fut enseveli ailleurs et on oublia cette croix. Mais vu son originalité on la garda au cimetière. Ce seigneur Wathellet voyagea beaucoup au Moyen Orient, plus précisément dans la région du Golan actuel, Palestine et Syrie, et en contact avec les gens de cette région il s’intéressait aux cultures anciennes. Ils eurent, au XVIIe siècle, en mains des objets ou parchemins fort anciens dont il s’inspira pour faire le texte de son épitaphe à Goesnes. Probablement était-il en pèlerinage dans la région. Ce texte, qui se lit de droite à gauche, est d’une écriture propre aux prêtres Esséniens d’environs d’avant 2500 avant Jésus-Christ.

    Première ligne    : Ici devant vous
    Deuxième ligne  : est celui qui vaincu le diable
    Troisième ligne  : les nombreux dieux (ou êtres du ciel) dans leur service de la cosmogonie
    Quatrième ligne : est devenu lumière de Dieu (esprit de Dieu)

Que soit ici remerciés les spécialistes des écritures Esséniennes en Egypte qui nous ont aidés et ont pu déchiffrer ce texte."